La blonde en béton de Michael CONNELLY
Résumé :
Bosch se trouve au tribunal dans la position d’accusé, on lui reproche d’avoir abattu un tueur psychopathe présumé alors que celui ci était désarmé. L’inspecteur est sur de son coup, c’est bien le dollmaker qu’il a abattu. Aucun doute là dessus. Mais alors que le procès débute, on retrouve un nouveau cadavre grâce à une lettre qui a tout l’air d’avoir été écrite par le dollmaker lui même.
Alors qu’il ne fait pas de doute pour Harry Bosch qu’en tuant Norman Church, il a également mis fin à la carrière d’un serial killer qui ciblait des prostituées, la veuve de Church attaque Bosch en justice. Rien pour elle ne prouve que son mari est bien le Dollmaker, et rien ne justifie non plus les méthodes employées par Harry Bosch et le fait qu’il ait tiré sur un homme nu et désarmé, après être rentré par effraction.
L’histoire se complique lorsque Bosch découvre qu’un nouveau crime a eu lieu et que c’est très vraisemblablement le dollmaker qui a fait le coup. Si Bosch ne s’est pas trompé, c’est impossible. Seulement voilà, Bosch doit se rendre à l’évidence, il a peut être commis une erreur. Il va devoir mener de front une enquête et un procès, et surtout trouver qui a coulé cette blonde dans une dalle de béton avant que l’avocate de la veuve n’apprenne que le dollmaker n’est peut être pas mort.
Michael Connelly signe ici un de ces meilleurs romans, bourré de rebondissements, il a de plus une construction originale : Le roman débute lorsque l’enquête de Bosch sur le dollmaker prend fin, et ce sont les suites judiciaires de l’affaire qui vont constituer l’ossature de l’intrigue alors que dans un roman traditionnel, l’aspect judiciaire passe logiquement à la trappe. Réussir à tirer une telle intrigue de cette phase judiciaire démontre l’envergure de Connelly et justifie son statut de stars du polar américain.
Pour ma part j'ai beaucoup apprécié...